Pose de la charpente

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Nouveau départ ...

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Après quelques mois d'arrêt, départ demain matin pour 6 semaines.

Petit périple dans l'ouest avant de rejoindre Roscoff d'où nous embarquerons vers Cork au sud ouest de l'Irlande...

... fin prêts pour la route.

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Aube

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Aube sur les Pyrénées Orientales, col d'Ares, 1513m. Dimanche 21 mars 2021, 6h42.

Aube sur les Pyrénées Orientales, col d'Ares, 1513m. Dimanche 21 mars 2021, 6h42.

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Saga
Le 22 mars 1990, nous étions à moitié orphelins. Aujourd'hui, c'est l'aube d'une autre vie. Celle-ci commence calmement, dans une grande douceur. Je vais faire une pause dans d'autres montagnes, probablement plus longue qu'attendue. Peut-être est-ce autre chose qu'une pause.
Dans la mythologie scandinave, Saga était la déesse de la poésie, fille et/ou fiancée d'Odin. Son rôle était de transcrire et d'enregistrer fidèlement tout ce qui arrivait.
Rendez-vous demain chez le docteur Ouf (voir pages jaunes), 9h50 à Chambéry.

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Pas toujours bon d'arrêter la clope ?!

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Il est un moment de la vie, alors que tout à l'air d'aller bien, qui nous fait dire qu'on n'a jamais vraiment eu besoin de fumer. Certes, mais ... Ce moment m'est arrivé alors que ma dentition n'avait déjà plus vingt ans.
En guise de substitut nicotinique, le chewing-gum m'a paru le plus adéquat, n'aimant pas particulièrement mâchouiller un truc qui n'est pas au beurre, je me suis dit que j'allais rapidement cesser cette habitude puérile !
Je ne pensais pas si bien dire, si vous reprenez le premier paragraphe, on peut considérer une certaine incompatibilité entre la gomme et le plomb (ex-plombage pour les plus anciens). Cela faisant, le substitut est alors devenu croquant (tient?) et la dent craquante puis, ... craquée.

Vous me direz, "et ?", fort bien ma foi, mais ça risque de rendre la suite du voyage légèrement différente, tout au moins pour les quelques semaines à venir. D'après l'aspect de la molaire en question, les réparations risquent de se faire en plusieurs temps.

Quelques questions mécaniques également, vont m'amener à aller voir un spécialiste. Un retour en France paraît amplement envisagé, sûrement vers d'autres montagnes pour éviter un quelconque choc d’acclimatation. Peut-être vers d'autres chèvres ou d'autres étables, qui sait ?

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Chez Mel

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Mel est architecte, en 2014 il a tout plaqué pour la montagne, élever des vaches et faire du fromage !! Il vit au rythme des animaux, c'est vraiment tranquille.
La maison trône au milieu des pâtures, sur une colline de 30ha, entre 700 et 1000m d’altitude.
Chez Mel

Ce qu'il y a à faire est simple, il faut aller là : 

Chez Mel

Faire ça :

Chez Mel

Pour obtenir ça :

Chez Mel
Pas difficile à comprendre. 4 à 5 heures par jours et ... repos !
Mel vivant plutôt avec les vaches qu'avec les humains, il laisse à disposition un petit appartement avec deux chambres, ou je vis seul, pour l'instant ... et c'est vachement bien!
Chez Mel
Chez Mel
Chez Mel

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Dany

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Quelques jours au pays pour clore le passé, vider les sacs, tranquillement.
Une vie vient de s’achever, pas des plus conventionnelles, une vie chargée d'autres vies intérieures qui nous resterons mystérieuses. Une vie à part, indépendante, libre en tout point.
On a envie de croire qu'il y a autre chose après, le paradis ou l'enfer, la réincarnation, l'esprit présent dans une dimensions parallèle, en somme que la fin n'est pas la Fin, pas tout de suite, pas vraiment. Je n'ai pas encore l'esprit assez ouvert pour croire qu'il ne s'agit pas là tout juste d'un point final.
Nous venons tous d'un assemblage aléatoire de molécules qui se disperseront à notre tour, c'est notre passé et notre avenir à tous. Nous passons le temps intermédiaire à ranger soigneusement l'un par peur de l'autre, Dommage.
 
Le vide crée l'abîme ou l'immensité, l'apesanteur, la légèreté. Qu'en faire ?
Plus rien ne me retient, personne ne m'attend. Plus de passé, pas d'avenir, enfin, seul le présent compte. Je pars chercher les richesses de la vie dans la simplicité.
La bonté est dans l'humanité sauvage, non civilisée, j'en suis aujourd'hui convaincu.
Entre assurer sa survie quotidienne et organiser celle de sa descendance, il y a un équilibre à trouver. Cet équilibre est propre à chacun, rien d'autre que ce qui est en nous ne peut le dicter. Le progrès n'est utile que s'il nous aide dans cette quête, or les trois quarts de ces progrès nous empêchent de le faire.
 
Les mots, le langage parlé, réduisent les concepts à des codes pour être mieux transportés, arrangés, édulcorés et ainsi faire oublier que l'essentiel n'y est pas. Face au clavier, les mots ne suffisent pas.
Apprendre par ce que nous percevons de tous nos sens me semble être une connaissance beaucoup plus complète, non filtrée.

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Départ

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Il y a des choses qu'on aime et d'autres qu'on veut quitter, parfois tout est lié. Partir, c'est avant tout Quitter ...

 

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(pensées)

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… Six mois de retard accumulé, six mois de travail à réordonner, contrats à reprendre, à comprendre, beaucoup de choses à faire, à voir, à découvrir, parfois 7h de route dans la journée … j’ai rattrapé les six mois, je vais pouvoir rentrer plus tôt, lancer les derniers chantiers, faire la fiche de poste de celui ou celle qui viendra voir les éléphants, ou le contraire … Jean-Baptiste me propose de repartir en mission « très vite », je dis non, il me faudra un mois de sommeil et tu me reposeras la question, dans trois semaines et demie on se retrouve rue de Lappe, on prend une bière et on parle de tout, de rien. L'idée de repartir est déjà là. Aussi la fatigue à ne plus me souvenir de quand je suis parti, comment est la France au printemps ? Je regarde mes tongs, les photos de la grange givrée, des garçons en cette dernière fin d’été … ah, si ! Aljazeera parlait de Fillon, et du Louvre aussi, on verra …
 

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Janvier sous l'équateur

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Le temps défile comme un bateau survolant les vagues. Devant, derrière, autour, l’horizon. Hier et demain n'ont d'autre sens que le temps qui passe.
Rwenzori, Queen Elisabeth National park, région d’opposition tenace, économiquement mise à l'écart de la capitale, on trouve un désert sanitaire et structurel. Comme pour montrer que le roi du Rwenzori ne prend pas soin de son peuple. Les treillis bleus ou verts meublent la ville et bordent les routes. Les armes pendant aux épaules d’on ne sait qui dans le centre-ville ne choquent personnes. Les entrées et sorties du village de Kasenyi sont insidieusement contrôlées par l’armée régulière ayant élu domicile dans l'habitation des équipes du centre de santé depuis les « élections » du printemps. Tee-shirt blanc et rouge en évidence, grands sourires et signes de la main à chacun de nos passages. Le massacre de Kasese le 26 novembre dernier (2016 Kasese clashes) est dans tous les esprits, caché par toutes les bouches.
Les « landing sites » bordent les grands lacs Georges et Edouard au sud-ouest de l’Ouganda, frontaliers du Congo, non loin de la Tanzanie et du Rwanda. Les communautés de pécheurs et de fermiers vivent de leur travail et d’échange avec ce qu’il y a sur place. Carrefour de quatre Afrique, entre deux hémisphères, les routiers y prennent un peu d’énergie, trouvent des bananes, du poisson et des corps à vendre.
Il y a trois ans, une forte augmentation des cas tuberculeux a alerté Médecins sans Frontières, présent depuis 36 ans dans la région. La prévalence VIH atteint de tristes records, une personne sur six ne sait pas forcément le mal qu’elle porte. On ne meurt pas du SIDA, on meurt de ce qu’il a laissé faire, tuberculose, fièvre hémorragique, simple paludisme, ou infection bénigne.
Mettre en place un système qui permette de vivre comme peut vivre un diabétique, réponse de plusieurs organismes : « impossible en Afrique ». MSF décide d’une opération d’envergure, comme précédemment au Malawi, visant à permettre à chaque malade de suivre un traitement à moins d’une heure de chez lui. Seule, l’organisation ne peut pas viser une mission à durée indéterminée, les autorités locales, relais du ministère de la santé, devront prendre la suite.
MSF supportera la démarche d’accréditation des centres de santé de niveau II , leur donnant la possibilité de délivrer les ARV et d’assurer les suivis. Ces antirétroviraux, associés à deux autres traitements limitant les effets secondaires, stoppent la progression du virus. Un délai d’un mois entre deux consultations permet de constater une stagnation ou une évolution virale, faire le point pour détecter d'éventuels signes avant-coureurs, et mesurer régulièrement la charge virale (≈ nombre d’habitants au m3) voir si le traitement est toujours efficace. Si cette charge a augmenté, le traitement ne suffit plus et le virus se sent pousser des ailes pour muter. Le virus du SIDA a trois stades de mutation sur lesquelles les traitements peuvent agir. Trois traitements différents. Au-delà de la troisième mutation, il n’y a plus rien à faire que soigner chaque maladie contre laquelle le corps ne peut plus se défendre par lui-même. Les enfants, eux, changeant de poids, de taille et non conscients d’une telle contrainte, oblige à une attention particulière. Les premières relations sexuelles sont le jeu plus ou moins volontaire des enfants de 10 ans. Seuls les actes pédophiles sont définis par la justice comme violence sexuelle. Le projet de loi punissant l’homosexualité par la peine de mort, n’est pas passée de justesse en 2016.
Techniquement et dans cet ordre, il faut intégrer aux centres de santé les locaux nécessaires à cette nouvelle activité, former les personnels recrutés, après négociations avec le ministère de la santé, financer leurs salaires, fournir les traitements, suivre l'évolution épidémiologique tout en assurant la gratuité des soins, ... rester là jusqu'à l'autonomie.

Nyakera à 3h30 de route. La "campagne", camp mobile équipé d'un camion-laboratoire Sillonne la savane pour informer et dépister.

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Bukurungu

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Centre de santé du bout du monde, les toilettes, avant (à gauche), après (à droite).

Docteur Kilembe devant sa nouvelle clinique.

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Les enfants de Mahyoro

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Les grandes vacances sont arrivées juste avant. Les enfants du village observent dans des rires enivrés le départ de l’hôpital mobile et l’agitation ponctuelle de ceux qui ont changé le quotidien de quelques semaines. Ceux-là auront pu toucher la peau blanchâtre d’un être de passage attendant son transport. Loin d’ici, d’autres vacances ont envoyé quelques Muzungu qui, bien rangées dans des 4x4 aux couleurs de la brousse, ne passeront pas par ici. Le parc, à un peu plus d’une heure d’ici, prend soin de la douce vie des éléphants. La saison sèche s’installe doucement. Les routes, compactées ces derniers mois comme un ciment lissé par les pluies, se décompose à chaque passage, et libère ainsi une poussière anhydre venant se déposer sur les feuilles alentour jusque-là si vives. En quelques semaines les cours se couvrent de grains de maïs, prenant la place du café qui sera transformé ailleurs. Les bananiers sèchent, plus d’eau dans les fossés. La cérémonie annonçant le début d’une campagne de dépistage dans le village de Kainja est assez bruyante pour attirer les pécheurs et les agriculteurs éparpillés au gré des chemins. Ils resteront à l’écart des pontes du village disposés à l’ombre des tentes. Sur la route du retour, les villageois de Mahyoro saluent d’un sourire tranquille le convoi clôturant ce jour de transhumance.

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Noël

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Parc national du lac Mburo, altitude 1200 m, en bas, les bananeraies. La Tanzanie est à 30 km, il fait bon....

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Kasese Market

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Les fumets, les senteurs, les couleurs éclatantes du marché ou celles ternes des ruelles, les sons et les rythmes de la ville imprègnent ces corps étrangers, nos corps feignant de devenir ceux que nous ne serons jamais. En Swahili, mzungu, muzungu, ce que nous sommes, sans autre idée que celle de nous définir comme ce que nous sommes. Respect mutuel. Nous apprenons à vivre, avec la sensation de découvrir La vie depuis si longtemps oubliée.  Un échange, seul remède à nos maladies respectives, peut nous faire avancer. Les économies d’énergie et la récupération sont des priorités quotidiennes, essentielles. Aux abords de la ville l’herbe est tondue à la main, les cours en terre battue sont balayées, les ougandais sont soucieux du bien-être de la communauté. Dans ce pays où les lacs ont gardé les noms de Victoria, Edouard, George, Albert, là où le Queen Elisabeth national park prend soin de toute la rudesse d’une Afrique sauvagement belle, les échanges humains sont une évidence.

Hier, chacun des cent que nous sommes a tiré un nom au sort, ce sera celle ou celui à qui on fera un cadeau pour noël ... faire le tour de la ville et de ses secrets et trouver ce qui sera juste …

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