Dany

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Quelques jours au pays pour clore le passé, vider les sacs, tranquillement.
Une vie vient de s’achever, pas des plus conventionnelles, une vie chargée d'autres vies intérieures qui nous resterons mystérieuses. Une vie à part, indépendante, libre en tout point.
On a envie de croire qu'il y a autre chose après, le paradis ou l'enfer, la réincarnation, l'esprit présent dans une dimensions parallèle, en somme que la fin n'est pas la Fin, pas tout de suite, pas vraiment. Je n'ai pas encore l'esprit assez ouvert pour croire qu'il ne s'agit pas là tout juste d'un point final.
Nous venons tous d'un assemblage aléatoire de molécules qui se disperseront à notre tour, c'est notre passé et notre avenir à tous. Nous passons le temps intermédiaire à ranger soigneusement l'un par peur de l'autre, Dommage.
 
Le vide crée l'abîme ou l'immensité, l'apesanteur, la légèreté. Qu'en faire ?
Plus rien ne me retient, personne ne m'attend. Plus de passé, pas d'avenir, enfin, seul le présent compte. Je pars chercher les richesses de la vie dans la simplicité.
La bonté est dans l'humanité sauvage, non civilisée, j'en suis aujourd'hui convaincu.
Entre assurer sa survie quotidienne et organiser celle de sa descendance, il y a un équilibre à trouver. Cet équilibre est propre à chacun, rien d'autre que ce qui est en nous ne peut le dicter. Le progrès n'est utile que s'il nous aide dans cette quête, or les trois quarts de ces progrès nous empêchent de le faire.
 
Les mots, le langage parlé, réduisent les concepts à des codes pour être mieux transportés, arrangés, édulcorés et ainsi faire oublier que l'essentiel n'y est pas. Face au clavier, les mots ne suffisent pas.
Apprendre par ce que nous percevons de tous nos sens me semble être une connaissance beaucoup plus complète, non filtrée.